NOTRE
ORGANISATION

Le Bureau

Président : Jean-Claude Scoupe

Trésorier : Jean Pascal Citrini

Secrétaire : Bertrand de Belmont

Intendance & Logistique

Intendance & Equipe après midi : Stéphane Cossé

Web & Crowd Funding : Arthur de Frayssinet

 

LES CHEFS D’EQUIPES

Lundi : Christian Laloux

Mardi : Vincent Lepicard

Mercredi : Martine Gelot

Jeudi : Catherine Girard

Vendredi : Virginie Siroux

Samedi : Gilles Lahousse

Dimanche : Philippe Bauer

Devenir Bénévole

Le fonctionnement

La Soupe Saint Eustache est connue de tous ; depuis plus de 38 ans chaque hiver les bénévoles à la chasuble bleue, accueillent et offrent à près de 250 invités, chaque soir un repas chaud.

Mais pour que ce temps de partage puisse exister, il faut une solide organisation.

La Soupe est organisée sur deux pôles, l’un visible, ouvert sur la Ville et destiné à l’accueil des invités, La Pointe Saint Eustache, l’autre plus discret, une cuisine professionnelle, au sous-sol d’un restaurant associatif, adapté pour cuisiner dans le respect des normes d’hygiène et de sécurité.

La Soupe Saint-Eustache, ce sont donc d’abord les 20 à 30 bénévoles qui, chaque soir, accueillent les invités et servent le dîner et donnent les sacs « en cas » et qui, auparavant, ont préparé ces sacs « en cas » et mis en place le mobilier.

Au cours de la soirée ils feront la tournée des boulangeries qui permettront aux invités du lendemain de bénéficier de pain, de  sandwichs et de pâtisseries.

Au total 250 à 300 personnes, soit 75% des bénévoles qui représentent la partie visible de La Soupe.

Mais que font donc les 25% restants ? Pendant la journée, Stéphane, l’intendant, avec une équipe très légère, passe les commandes, réceptionne les marchandises livrées, gère les stocks et décide des menus. Chaque jour un plat différent, équilibré et complet. En début d’après-midi, il distribue à la demande des sacs de couchage et sort les produits qui seront mis en sac.

Lorsque les équipes de cuisine arrivent vers 16H00, il faut lancer l’épluchage et la découpe des légumes qui permettront de faire la soupe, avant de lancer la préparation du plat.

Chaque cuisinier a sa recette et s’attache à agrémenter le plat de saveurs différentes et toujours très choisies.

Le bœuf demandant 4 à 5 heures de cuisson, il est préparé le dimanche pour plusieurs jours. Il faut donc s’y mettre dès 14h.

Une bonne partie de ces bénévoles de cuisine et de jour par opposition aux bénévoles du soir, sont là en général l’après-midi mais parfois aussi le matin, comme le vendredi où se concentrent beaucoup de livraisons.

D’autres interviennent de façon plus ponctuelle, par exemple le mercredi et le vendredi pour aller avec nos carrioles à la Banque de France chercher les restes que son restaurant d’entreprise – de première qualité́ – nous réserve, restes qui complètent et améliorent notre ordinaire.

Deux fois par semaine la soupe est offerte par la Banque de France et par le restaurant de l’hôtel du Louvre.

C’est une évidence qui mérite d’être rappelée : la partie visible de La Soupe suppose toute une intendance, toute une logistique, souvent invisibles : que se passerait-il si des bols (des gobelets, des cuillères, etc.) n’étaient pas chaque soir disponibles en quantité suffisante? Si, 3 jours de suite, nous en étions réduits à servir le même menu?

 

Il n’est pas question de détailler l’ensemble des tâches qui incombent aux bénévoles de jour. Il suffit de savoir que, sans eux, la mission de La Soupe serait bien plus compliquée, et même impossible à remplir.

Quelques notations en vrac donneront une idée de ce que font ces bénévoles du jour. Même si nous disposons de locaux de stockage, un à la crypte Sainte Agnès pour les produits allant dans les sacs, et un autre au Monde Gourmand pour tout ce qui sera cuisiné, nous vivons pour la moitié de nos besoins de dons et de collectes de la Banque Alimentaire

La gestion des stocks de denrées « à date limite » suppose donc une attention constante.

Même quand tout se passe normalement, nous devons constamment improviser. On nous a livré des produits que nous n’avions pas commandés ; on ne nous a pas livré des produits pourtant commandés à temps ; tel commerçant du quartier vient de nous donner 200 yaourts à passer le jour même alors que nous attendons 300 invités ; nous rapportons de la Banque de France l’équivalent de 100 portions de blanquette alors que nous avons déjà̀ mis à décongeler 300 portions de poisson ; la collecte de pain de la veille au soir ne donnera qu’une centaine de morceaux…Autant dire que les menus préparés à l’avance ne peuvent pas toujours être respectés car il faut jongler avec les imprévus… quasi quotidiens.

Improviser, certes, mais en respectant trois principes fondamentaux : ne rien gâcher, varier les menus et servir chaque soir un repas complet en respectant  strictement les règles d’hygiène et de bonne conservation des aliments.

Compte tenu de nature des locaux, crypte de l’église pour l’un et sous-sol de restaurant pour l’autre, le travail est souvent physique.

Certains cartons ou cageots peuvent peser plus de 20 kilos ; quand il y en a 3, cela va, quand il y en a 20, c’est autre chose.

Mais il faut aussi savoir compter vite et bien : combien de boites de Vache qui rit devons-nous sortir pour 270 personnes sachant qu’il faut 2 portions par personnes et que nous avons des boites de 6, 8, 10, 12, 16 et 24 portions ?

Bénévoles du jour et du soir sont les éléments indispensables de l’orchestre qui va chaque soir jouer sa partition.

Nos fournisseurs partenaires sont fidèles et généreux : outre le comité d’entreprise de la Banque de France, le Monoprix des Halles, la Banque Alimentaire d’Ile-de-France, ANDES (épiceries solidaires), Allianz, la Maison Marechal, l’Hôtel du Louvre, la Chambre de Commerce, les restaurants Lecointre, Le Pied de Cochon, le COMPAS et le Baltard aux Halles, diverses boulangeries partenaires (cette liste n’est pas exhaustive, et d’autres entreprises ou associations nous aident d’une autre façon)

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